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La Grand’Rue (actuelle rue du Docteur Charles Poitevin)



La Grand’Rue, baptisée rue du Docteur Charles Poitevin en 1934, était autrefois la rue commerçante de la ville. En regroupant l’essentiel des magasins, elle était le centre des animations.
Mais cette artère a été peu à peu délaissée, et les commerces se sont plutôt concentrés à la périphérie des principales places.



La Grand’Rue au début du 20ème siècle :
C’est, à cette époque, l’artère commerçante principale de la ville.

La Grand’Rue (ou rue du Docteur Charles Poitevin) au milieu des années 1950 :
De nombreux commerces sont toujours présents.

La rue du Docteur Charles Poitevin, aujourd’hui.

Prolongement de la Grand’rue, la rue Porte Béraud possédait quelques magasins :
Ici se trouvait notamment le local du réputé photographe F. Défourné. (Collection Henri Soulat)



La pâtisserie Lacombe


André Lacombe pose fièrement avec son fils devant son magasin de la Grand’Rue.(*)
(*) Archives personnelles, famille Lacombe-Debrioulle.

À la fin de l’année 1945, André Lacombe installe une pâtisserie à Rochechouart.
Le laboratoire fonctionne rue du “Grippé”, et le magasin est ouvert rue du Temple. Il sera transféré plus tard dans la Grand’Rue (rue du docteur Charles Poitevin), à l’emplacement de l’actuelle pâtisserie (2013).
En ces temps difficiles de l’immédiat après-guerre, où essence et pneumatiques sont introuvables et où seuls les véhicules prioritaires ont l’autorisation de circuler, il est difficile de faire vivre son commerce, et les journées de travail sont interminables.
André Lacombe travaille donc une bonne partie de la nuit pour confectionner ses gâteaux. Puis, c’est le départ, au petit-matin, à vélo, pour vendre sa marchandise dans les fermes et les villages autour de Rochechouart, et dans les foires environnantes. Il participe également à la confection des repas de mariages.
Quelques années plus tard, son commerce sera l’un des plus réputés de la ville de Rochechouart et fournira...les fameux chocolats glacés de l’entr’acte au cinéma “Capitole”!!!



Le magasin de graines “Rivet”


Le beau magasin de graines “Rivet” au début du 20ème siècle

Les commerces qui se sont succédés en ce même lieu, notamment le magasin “Sorton” de peintures et papiers-peints dans les années 1960, ont fermé leurs portes depuis longtemps et n’ont pas été remplacés....



La boulangerie “Tiffonnet” en 1914


De nombreux boulangers se sont succédés en ce même lieu tout au long du 20ème siècle. Ce magnifique cliché a immortalisé la boulangerie “Tiffonnet” en 1914. -Archives personnelles des familles Tiffonnet, Barué-



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Au coeur de la Grand’rue : les magasins Boissout, Sorton et Blin


Simon et Maria Boissout, posent avec leurs enfants devant la saboterie qui sera remplacée quelques années plus tard par le magasin Sorton.



Suzanne et Maurice Sorton accompagnés de leur petit neveu devant leur magasin au mois d’août 1961.

Maurice Sorton en plein travail de peinture dans la ruelle qui jouxtait à l’époque le magasin “Blin”.
De l’autre côté de la rue, on distingue le magasin “Roch”:.

Le commerce “Sorton” décoré comme il est de tradition, lors des ostensions de l’année 1967.


Le magasin de confection de Marguerite Blin.
-Documents personnels : familles Boissout, Sorton, Blin, Toulet-



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Images des dernières années d’or des commerces de la Grand’Rue -rue du docteur Charles Poitevin- (1950-1970)


Le magasin de vêtements Foucré s’étendait sur plusieurs niveaux jusqu’à la rue des Jardins.

Mme et M. Desvaux (à gauche) posent devant leur commerce de vente de tabac, cigarettes, graines et articles de pêche avec leurs amis d’en face : M. Jean Pouly et sa compagne Yvonne Morinnais gérants du magasin Foucré.

Dans ce magasin de Mme et M. Desvaux, qui fleurait bon le tabac, on discutait ferme sur les bonnes prises et les tailles des poissons (souvent exagérées) réalisées par les clients pêcheurs sur les bords de la Graine.

Dans sa boucherie, Jeannot Tuffet, sa mère et son commis, s’affairent pour servir une cliente.

En haut de la rue, de nombreux clients sont réunis dans le magasin de coiffure hommes de M. Maruteaux. Le système des rendez-vous n’était pas encore pratiqué à cette époque. Chacun attendait son tour, et, les jours d’affluence, celà pouvait durer longtemps !

Haut de la rue du Docteur Charles Poitevin, dans les années 1960 :
La boulangerie "Vigier".

Les années 1970


La boulangerie “Sirieix” : ce commerce sera transféré quelques années plus tard, place Octave Marquet. -Archives famille Sirieix-

La mercerie de Mme Vouzelaud. -Archives famille Vouzelaud-




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